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Klasszikus Magyar Irodalmi
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Csokonai Vitéz Mihály összes művei
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[Bejegyzések és széljegyzetek Pope: Essai sur l’homme című művében]

[I. Könyvészeti bejegyzés (a kolligátum előzéklapján)]

Titulus Editionis a Strasbourg 1762

Essai
sur
L’HOMME.
Poëme Philosophique
par
ALEXANDER POPE
en
cinq Langues,
savoir:
Anglois, Latin, Italien, François et Allemand

Titulus Anglicus Essay on MAN by Alexander Pope Esquire.
Titulus Latinus Alexandri Pope Equitis Anglicani et Poetae incomparabilis Commendatio poëtica de Homine ex Anglico Idioma … Latinum translata et Carmine ne toto expressa per Jo. Joach. Gottlob. Am-en-de Theologiae Doctorem et Antistitem Sacrorum apud Dresenenses.
Titulus Italicus Saggio sull’UOMO del Sig. Alessandro Pope Tradotto dall’anglese dal. Sig. Gio. Castiglione Professore de Matematica nell’universita di Utrechti.
Titulus Gallicus Essai sur l’Homme Poeme Philosophique de Mr. Alexandre Pope. Traduit de l’Anglois par Mr. l’Abbé d u Resnel membre de l’Academie des Inscriptions et belles lettres.
Titulus Germanicus Der Mensch ein philosopisches Gedicht von Alexander Pope aus dem Englischen ins Deutsch übersetzt von den Herrn Heinrich Christian Kretsch
Titulus Gallicus Versiones in Soluta orationis Essai Sur l’Homme par Alexander Pope traduit de l’Angloisen François par Mr. de Silhouette

Plato, Se[neca], Montagne, Pascal c’est

[II. Névbejegyzés (Deslandes munkájának címlapján)]

Mich. Csokonay mpr.

[III. Nyelvi bejegyzések]
[Lapszám Aláhúzott szó Bejegyzés]
Deslandes 214. Vers féreg=vermis – szú.
Pope 30. singe adroit simia docta
empieter comprehendare
41. ente in serere
56. Le geai geai

[IV. Kiemelések]

[Pope 8. l., aláhúzva, zárójelben az alá nem húzott befejezés]
„Ciel cache ŕ toutes les créatures le livre d u destin, excepté la page nécessaire, celle de leur état présent; il cache aux bętes ce que l’homme connoît, aux hommes ce que connoissent les esprits (autrement qui pourroit ici-bas supporter son existence?)”

Pope 10. l., oldalt függőleges szaggatott vonallal jelölve, zárójelben a megértéshez szükséges előző két mondat]
„(Voyez ce pauvre Indien dont l’âme non instruite voit son Die u dans les nuées, ou l’entend dans le vent. Une science orgueilleuse n’aprit point ŕ son âme ŕ s’élever aussi haut que l’orbe du Soleil, et que la voye lactée.) Et cependent la simple nature lui donna l’espérence d’un Ciel plus bas au-delŕ d’une montagne dont le sommet est enveloppé dans les nuages, d’un monde moins dangereux dans l’épaisseur des foręts; de quelque’isle plus heureuse située au milieu d’une plaine liquide, oů ce pauvre esclave retrouve encore une fois son paiys natal: nul démon qui l’y tourmente, et point de Chrétiens altérés de l’or.”

[Pope 42. l., oldalt függőleges szaggatott vonallal jelölve, zárójelben az előző mondat]
„(Comme un arbre ingrat au soin du Jardinier, enté sur un tronc sauvage devient fécond: de męme les plus solides vertus naissent des passions: la vigeur d’une nature sauvage en fortifie la racine.) Quelle source de vertu et d’esprit découle de chagrin, de l’obstination, de la haine ou de la crainte? La colčre donne du zčle et de la force; l’avarice augmente la prudence: la paresse entretient la Philosophie; l’envie, qui tirannise une âme basse, est émulation dans les sçavans et dans les guerriers. Le plaisir refiné et reserré dans de certaines bornes, est un amour délicat, et charme le sexe: et on ne trouve dans l’homme ni dans la femme aucune vertu qui ne puisse venir de l’orgueil, ou de la honte.”

[Pope 48. l., oldalt függőleges szaggatott vonallal jelölve, az utolsó mondat aláhúzva]
„Quelle que soit la passion d’un homme, la science, la renommée, ou les richesses, personne ne veut se changer contre son voisin. Les sçavans s’estiment heureux de rechercher la nature; l’ignorant est heureux de ce qu’il n’en sçait pas davantage: le riche s’aplaudit de son abondance; le pauvre se contente du soin de la Providence, l’aveugle danse, et le boiteux chante. L’ivrogne se croit un Héros, et la lunatique un Roy. La Chimiste qui meurt de faim, est souverainement heureux avec ses espérences dorées, et le Počte l’est avec sa muse.