Maro hatte besonderes Wohlgefallen an einem gewissen deutschen Liede, welches er in französischer Sprache singen zu können wünschte, weil er diese Sprache nur erst von sich selbst, aus Büchern in der Einsamkeit zu Kufstein erlernt hatte. Ich war begierig ihm dieses Vergnügen zu grösserer Uebung der Aussprache zu verschaffen, überschickte ihm demnach folgende von mir gemachte Uebersetzung, nach der nehmlichen Melodie zu singen, wie das deutsche Original. Das deutsche Lied hatte Maro im Jahr 1795. auf seiner Reise von Ofen nach Kufstein, in Klagenfurt, singen gelernet und abschriftlich bekommen.
Pensez à moi, quand votre coeur les charmes
Dʼ amour et tendre joie récréeront.
Pensez à moi, quand à leur tour allarmes
Noires chagrins, soucis, de Vous sʼ empareront.
Quand des adorateurs la foule vous entoure,
Lʼ appat du changement dans votre coeur se fourre,
Mon oeil alors mouillé de larmes vous dira:
Pensez à moi; – Pensez à moi!
2.
Pensez à moi, que sort amer appelle
À sʼ arracher de Vous, pour embrasser
Le desespoir de vivre loin de celle,
Que dʼ adorer mon coeur jamais ne peut laisser.
Donnez au désolé de lʼ amitié constante
Le doux confort, qui à travers des mers enchante;
Et quand en ma faveur le tendre coeur dira:
Pensez à moi; – Pensez à moi!
3.
Pensez à moi, quand lʼ urne sépulcrale
Renfermera le coeur qui vous aima,
Et lʼ âme là, des bienheureux rivale,
Plus tendrement quʼ ici sans fin vous chérira.
Quand de planer autour de Vous, ma tendre Mie,
Lʼ esprit ravi les joies dʼ un paradis oublie,
Et á son cher objet le voeu adressera:
Pensez à moi; – Pensez à moi!